Septembre 2020
Chantiers Nomades Orléans
En collaboration avec Jérôme Marin
10 jours / 16 participants / A destination de comédiens et danseurs professionnels
En partenariat avec le CDNO
Le Cabaret, d’une manière générale, relève d’une vision fantasmée charriée par une certaine mémoire collective, et son histoire est beaucoup plus complexe et à la fois plus simple qu’on ne le pense… c’est la notion de « cabaret artistique » qui est au cœur de nos recherches et il s’avère qu’il n’y a pas qu’une seule façon de faire cabaret, mais plusieurs… que ce n’est pas une seule discipline artistique mais une multitude qui a nourri son histoire et le nourrit encore. Qu’il est un lieu et un genre. Qu’il est le seul espace capable de réunir autant de mixité sociale. Qu’il est politique autant que poétique. Que sous ses apparats de divertissements, il est une vraie arme artistique et satirique, et qu’il est souvent le dernier refuge pour la liberté de parole.
Le Cabaret est le dieu Protée du spectacle vivant, il porte plusieurs visages, il est indiscipliné et ne sait vraiment pas être sage…, il aime l’exubérance et se complaît de rire et de tragique ! Mais il est exigeant, et au milieu de son public, qui est le cœur de son existence, rien ne lui est pardonné s’il va trop loin ou s’il est mauvais.
Disciplines
En s’appuyant sur cette définition du cabaret, nous allons entreprendre avec le groupe, un travail artistique qui ne va pas se limiter à la performance musicale. Il s’agira bien d’explorer les différentes formes d’expression du cabaret et son rapport particulier à la scène et au public. Nous travaillerons sur la capacité du corps à se transformer dans son intégralité et à jouer avec d’autres identités. A partir de là nous choisirons d’orienter le travail vers une forme musicale, théâtrale et chorégraphique, ou encore faire appel au cirque et à la marionnette. Pour commencer cette recherche, chacun fera appel à sa propre expérience du spectacle, et à partir de là développera une nouvelle forme d’interprétation et de représentation.
Travestissement et Métamorphose
L’exercice de travestissement et de métamorphose de l’interprète est une étape importante. C’est ainsi qu’on parlera de personnage et il ne se limitera pas à jouer seulement sur l’apparence ou l’esthétique. Le personnage de cabaret exprimera la complexité des émotions issues de près ou de loin de l’histoire personnelle de chacun, chacune. Au-delà de la question du genre et de la métamorphose qui crée le trouble, c’est la personnalité de l’interprète qui servira de base à la création de cette créature authentique, qui naît du désir de réaliser un rêve ou un fantasme tout à fait personnel et de le rendre sur la scène spectaculaire.
Étapes de travail
Dans un premier temps, qui sera celui de l’exploration, nous éprouverons plusieurs matériaux individuels et collectifs afin de définir un point de départ, une base sur laquelle les participants souhaitent travailler et s’exprimer.
Dans un deuxième temps, fort de cette expérience, nous travaillerons dans le détail sur les propositions de chacun des interprètes dans le but de mettre en scène une pièce constituée de numéros uniques ou multiples, un cabaret pluridisciplinaire inventif et fort en créativité.
Juin 2020
La Manufacture
Haute école des arts de la scène Lausanne
En collaboration avec Guillaume Marie
10 jours / A destination des élèves de l’école
Contenu à venir
Juin 2019
Camping – CND Pantin
En collaboration avec Jonathan Drillet
5 jours / 25 participants / A destination d’étudiants et de danseurs professionnels
Tableau populaire (merde aux discours tristes)
C’est un stage de théâtre pour danseurs que Jonathan Capdevielle et Jonathan Drillet proposent pour Camping, en prenant pour objet d’étude un recueil de poèmes érotiques de Paul Verlaine. Défendant l’amour multiforme et large, grâce à une écriture des corps qui détaille au plus près les chairs, les mouvements et les positions, ces poèmes serviront de base à des improvisations collectives ou individuelles, et à la construction d’un tableau vivant à l’intérieur duquel la multitude des voix s’exprimera à travers le mouvement ou l’immobilité des corps. Il s’agira de faire surgir des corps la poésie, le discours, la parole en s’appuyant sur des techniques vocales et de dissociation corps-voix.
Avril 2019
TU Nantes
En collaboration avec Jonathan Drillet
10 jours / 20 participants / A destination de comédiens professionnels
Atelier de formation et de recherche des comédiens en région Pays de la Loire
En partenariat avec le Quai, CDN Angers
ALLONS, CAÏUS !
Jonathan Capdevielle et Jonathan Drillet abordent la question de l’adaptation et de la mise en scène d’une œuvre plurielle au théâtre, en prenant pour point de départ l’œuvre de Camus, et en particulier Caligula (1938).
La danse, la musique, le chant, la marionnette ou les arts plastiques, sont des disciplines qui permettent d’explorer de manière libre des questionnements profonds liés à un texte dialogué ou un récit. Les sujets ou les thématiques de Caligula servent à une première étape de travail de groupe et individuel : avec les participants nous mettons en place différents ateliers d’improvisation pluridisciplinaires, afin de développer l’imaginaire de chacun. Tout est le bienvenu : sources cinématographiques ou journalistiques, imitation, ventriloquie, influences de la performance et du happening… Nous travaillons également autour des techniques de dissociation corps et voix afin de multiplier les différents espaces de représentation du texte, permettant à la parole de se détacher de manière troublante du corps.
Nous mettons en place une sorte de training d’acteur, ou de chantier dramaturgique, espérant ainsi développer au plateau un type de jeu instinctif et créer d’autres formes personnelles d’écriture(s).
Pour cela, nous nous éloignerons donc, dans un premier temps, de l’oeuvre originelle, laissant libre cours au travail des acteurs et des actrices, et nous reviendrons dans un second temps sur le texte « intact » de Caligula, forts des explorations précédentes.
Avril 2018
Ecole nationale supérieure des arts de la marionnette
En collaboration avec Gisèle Vienne
5 jours / A destination des élèves de l’école
Autofiction / être auteur interprète de sa propre histoire
Contenu à venir
Mars 2018
La Manufacture
Haute école des arts de la scène Lausanne
10 jours / 12 participants / A destination de comédien-nes, danseur-euses, performers professionnel-le
Autofiction / être auteur interprète de sa propre histoire
« Comment aborder le sujet sensible de son histoire personnelle ? Et sous quelle forme celle-ci se révèle et évolue au plateau ? Durant ces dix jours, nous allons travailler sur le vaste sujet de l’auto-fiction. Dans un premier temps, nous chercherons à définir quelle forme convient à chaque auteur interprète qui constitue le groupe. Pour ce faire, un travail d’écriture sera demandé à chaque participant. Puis, le théâtre, la musique ou la danse serviront de support au montage d’une première proposition scénique explorant ce qui constitue notre identité.
Réels, fantasmés, ou déformés, les souvenirs prendront forme d’une manière tout à fait personnelle au plateau. Il peut s’agir de souvenirs qui ont marqué l’enfance ou l’adolescence, ou encore d’un monologue ou dialogue que vous affectionnez particulièrement et qui vous raconte aussi.
Il y a une certaine nostalgie dans l’idée d’explorer son passé, qu’il s’agisse d’histoires personnelles, de films, de chansons, peu importe : le plus important est de trouver les outils appropriés afin de revisiter et de réinterpréter ce qui constitue l’identité d’un individu dans toutes ses formes.
Nous aborderons aussi la dissociation entre le corps et la voix en travaillant deux partitions, comme par exemple celle d’un corps, d’une figure immobile ou en mouvements, et celle de la voix ou des voix qui s’en détachent de manière significative. La voix sous forme d’imitation, de chant, ainsi que le travestissement serviront à la métamorphose des interprètes sur le plateau. »
Jonathan Capdevielle
Printemps 2016
Nanterre Amandiers
6 jours / 15 participants / A destination d’un public amateur
En partenariat avec ARCADI Ile de France
Comment aborder le sujet sensible de l’histoire personnelle. Et sous quelle forme peut-elle se révéler et évoluer au plateau ? Il s’est agi durant ces trois week-ends de travailler sur le vaste sujet de l’auto-fiction.
Dans un premier temps nous avons cherché à définir quelle forme convient à chaque auteur interprète. Dans ce sens un travail d’écriture a été demandé à chaque participant. Le théâtre la musique ou la danse ont servi dans un second temps de support au montage d’une présentation de fin d’atelier.
Réels, fantasmés, ou déformés les souvenirs prennent forme d’une manière tout à fait personnelle au plateau. Il peut s’agir par exemple de souvenirs qui ont marqué l’enfance ou l’adolescence. Dans le fond, il y a une certaine nostalgie dans l’idée d’explorer son passé. Qu’il s’agisse d’histoires personnelles, de films, de chansons peu importe, le plus important est de trouver les outils appropriés afin de revisiter et de réinterpréter ce qui nous a marqué, notre identité dans toutes ses formes.
Visuel de fond : © Guillaume Marie, Graphisme : Grégoire Gitton